Voyages en ligne : le niçois Boomerang, fer de lance de Travelocity en France
L'offensive sur le marché français a débuté pour Travelocity, l'un des leaders mondiaux de la vente de voyage en ligne, qui a ouvert son nouveau site de réservation Odysia.fr et qui s'appuie sur le centre d'appel niçois et les dix agences nationales de Boomerang.
En France, le nom de Travelocity pouvait prêter à confusion. C'est donc sous la marque Odysia, que le site de voyages en ligne américain, filiale de Sabre, a décidé d'attaquer le marché français (ainsi que les marchés espagnols et italiens) et a annoncé l'ouverture ce jeudi de son nouveau site de vente en ligne www.odysia.fr. Cette offensive française de l'un des leaders américains des ventes de voyages en ligne avait véritablement commencé en mars dernier à partir de Nice. C'est en effet à partir du rachat le 18 mars 2004 de la société VFinances, propriétaire du tour opérateur niçois Boomerang et de ses dix agences nationales que Travelocity a constitué la base de son offensive commerciale en France.Ainsi les agences Boomerang à Nice, Montpellier, Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Lyon et à Paris (4 agences) vont être débaptisées et prendront le nom d'Odysia début 2005, tandis que le centre d'appel pour les réservations qui reprend celui de Boomerang restera installé à Nice. Odysia réaffirme ainsi sa volonté d'une distribution "multicanal".Sur son site qu'il qualifie de nouvelle génération Odysia.fr note avoir rassemblé une offre constamment mise à jour avec 700 compagnies aériennes, plus de 14 000 hôtels, des dizaines d'agences de location de voitures et un service unique de voyages à la carte. Odysia mise sur le savoir-faire de Travelocity, ainsi que sur ses forfaits dynamiques qui permettent un fort degré de personnalisation du voyage (réservation du siège dans un avion, choix d'une chambre simple, double avec lits jumeaux, etc.). Le voyagistes américain débarque néanmoins en France sur un marché déjà bien concurrentiel avec des acteurs comme Opodo, puissamment soutenu par Amadeus, le rival de Sabre, avec Voyages-SNCF, avec LastMinute qui a avalé Dégrifftour, et plus récemment avec Expedia.