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Voyants au vert pour l’Hippodrome de la Côte d’Azur

Voyants au vert pour l’Hippodrome de la Côte d’Azur

L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer a été le théâtre dimanche de la présentation de l’édition 2012 du Défi du Galop. L’occasion de rencontrer François Forcioli-Conti, le Président de la Société des Courses de la Côte d’Azur pour évoquer ce challenge ainsi que les temps forts du meeting d’hiver, mais aussi l’état de santé de l’hippodrome qui aborde l’année 2012 avec pratiquement tous ses indicateurs au vert.

 

François Forcioli-Conti, le Défi du Galop est un challenge très important pour tous les hippodromes de province ?

Oui dans la mesure où ce Défi, qui regroupe les épreuves principales se déroulant sur les hippodromes de province, a été bâti pour améliorer la qualité de ces épreuves qui se situent juste en dessous des courses de Groupes qui pour l’essentiel se disputent sur les hippodromes parisiens. Avec la mise en jeu d’une prime de 150 000 euros, ce challenge atteint aujourd’hui son objectif puisque la plupart des épreuves atteignent maintenant le niveau Groupe 3, soit très largement au dessus du niveau initial.

Plusieurs des chevaux qui y ont participé ont même disputé ensuite des épreuves de Groupe 1 ?

Certains, mais ce qui est important c’est que la carrière de ces chevaux s’améliore du fait de la participation au Défi. Le plus bel exemple est celui de Young Tiger, le vainqueur des éditions 2009 et 2010, qui était un cheval qui était passé un peu à côté des courses classiques et qui, au travers du Défi, a réalisé une carrière exceptionnelle en remportant plus d’un million d’euros de Gains.

Le meeting d’hiver de Cagnes-sur-Mer n’accueille pas que du galop. Quels seront ses temps forts ?

Nous aurons les 11 et 12 février le Challenge Méditerranéen avec cette année une particularité puisque nous célébrerons le 35ème anniversaire du jumelage de notre hippodrome avec celui de Tunis, ce qui, dans les circonstances actuelles, est tout à fait significatif. Le 25 février, nous aurons donc l’étape du Défi du Galop avec le Grand prix du Conseil Général, et enfin, « last but not least », nous aurons le 11 mars le Grand Critérium de Vitesse qui est une épreuve du circuit international de trot.

Peut-on espérer y voir Ready Cash qui domine de toute sa classe le début de saison ?

Il est encore trop tôt pour le dire. Les participants se décident au dernier moment en fonction de la carrière des chevaux, de leurs résultats et de leurs ambitions pour les mois qui viennent. Néanmoins, les plus grands chevaux, français et étrangers, ont marqué cette épreuve de leur empreinte. Les plus célèbres étant Ourasi, Une de Mai et Varennes.  

Le meeting d’hiver a débuté depuis un mois. Comment se porte l’hippodrome de la Côte d’Azur?

Il se porte bien dans la mesure où tous nos chiffres sont positifs par rapport à nos prévisions. Sur les jeux enregistrés sur l’hippodrome, nous sommes en augmentation de 16,5%. Sur le Quarté régional, l’augmentation est moindre, mais tout de même positive de 1,5%, tandis que pour la fréquentation la progression est de près de 2,5%. Là, il est certain que le temps exceptionnel dont nous avons bénéficié cette année y est pour quelque chose.

Finalement, les inquiétudes que vous aviez l’an dernier avec l’arrivée des paris sportifs en ligne ne se sont pas matérialisées ?

Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir pour le sport, mais pour l’hippisme la concurrence des enjeux sportifs est très peu sensible pour l’instant. Les turfistes français ne semblent pas très attirés par le jeu sur le football dont on pouvait craindre le pire.     

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