Réchauffement climatique : quels arbres choisir pour les villes de demain ?

Quels arbres planter dans les villes méditerranéennes pour le siècle à venir en fonction des nouvelles contraintes climatiques ? Quelles espèces choisir pour les villes de demain ? C'est la question centrale du projet "Arbres d’Avenir en Méditerranée" qui tient ses premières Rencontres Professionnelles aujourd'hui et demain, les jeudi et vendredi 12 et 13 novembre, à Antibes. Des rencontres entre professionnels et chercheurs qui, confinement oblige, ont lieu en visioconférence et qui sont organisées par l’Unité Expérimentale Villa Thuret d’INRAE, les associations PaysSages, Hortis et AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France).

Projet d’étude et d’expérimentation de long terme qui débute, "Arbres d’Avenir en Méditerranée" propose une recherche appliquée concrète dont l’objectif est d’obtenir une palette de ligneux, fiable face aux mutations environnementales globales. Le séminaire d'aujourd'hui a pour objectif de rassembler les spécialistes et les professionnels du paysage méditerranéen pour dresser le bilan des connaissances actuelles sur l’utilisation des arbres en ville et mettre en évidence les besoins et contraintes des professionnels.

Trois volets de recherche et d’action seront abordés : la connaissance scientifique (le climat méditerranéen, les végétaux et leurs interactions); la connaissance opérationnelle (les contraintes de l’aménagement urbain, le cadre de vie et l’avant-garde des citoyens) ; le savoir et la contribution des pépinières (offre disponible, expérimentations déjà conduites).

Commentaires

Jean pierre CLARAC (non vérifié)     ven 13/11/2020 - 15:33

Ce qui serait novateur, serait de réserver une partie de nos espaces urbains, pour y installer des moments de NATURE.
Il faudrait alors s'assurer que les végétaux puissent vivre en communauté, depuis que nous savons qu'ils savent témoigner de l'empathie, échanger des services et "converser"( comme nous le dit Francis HALLE).
Une bande linéaire de 35 mètres de large, une profondeur de sol dépassant 1,20 mètres, avec une litière non piétinée sont indispensables pour représenter des réservoir de fraicheurs. L'eau brute apportée pouvant réapparaitre dans l'atmosphère, sous forme de vapeur d'eau.
Bref, ce qui importe est de réunir les conditions pour que les végétaux installés puissent grandir et bio-climatiser les ilots urbains surchauffés.
La volonté d'installer des Trames vertes et Bleues est une autre façon d'aborder la même question.
JP. CLARAC Paysagiste-Concepteur

Sandra (non vérifié)     sam 14/11/2020 - 16:38

En réponse à par Jean pierre CLARAC (non vérifié)

Merci J.P. Clarac pour ces commentaires et en particulier la référence à Francis Hallé. Bien souvent on préfère couper des arbres qui posent un problème d'urbanisme (canalisation, stationnement, propreté) plutôt que de réfléchir à comment réorganiser l'urbain pour préserver des groupes d'arbres matures qui rendent aussi de précieux services aux habitants. Les arbres ne sont pas du "mobilier urbain" mais du vivant pour lesquels les botanistes devraient être plus consultés.

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