Cinq laboratoires de l’Université Nice Sophia dans la 2ème vague des Labex

Posté mar 14/02/2012 - 18:37
Par admin

La recherche azuréenne cette fois n'est pas passée à côté. Annoncée aujourd'hui mardi par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la 2e vague de l'appel à projets Laboratoires d'excellence, labellise les projets SIGNALIFE, UNC@SOPHIA, ICST, DISTALZ et GANEX qui rassemblent les meilleurs laboratoires azuréens. Au total, une enveloppe de 46 M€ qui leur est attribuée.

Cinq laboratoires de l’Université Nice Sophia dans la 2ème vague des Labex

L'Université de Nice dans la deuxième vague des Laboratoires d'excellence! Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui récompense les meilleurs laboratoires français sous le label "Laboratoires d’excellence", a distingué aujourd’hui 5 laboratoires de l’Université Nice-Sophia Antipolis, attribuant au total une enveloppe de 46 M€ aux projets SIGNALIFE, UNC@SOPHIA, ICST, DISTALZ et GANEX.

La recherche azuréenne s'était inquiétée en milieu d'année dernière de n'avoir obtenu que peu de soutien à travers les appels à projets du Grand Emprunt (IRT, Labex, Equipex, etc.), appels assortis de financements qui porteront sur les dix prochaines années. Présentés aujourd'hui mardi, les résultats de la 2e vague de l'appel à projets Laboratoires d'excellence, doté d'une enveloppe d'un milliards d'euros, n'ont pas oublié la Côte. Quelque 195 projets avait été reçus et 71 ont été retenus dont cinq portés par l'UNS ou intégrant des laboratoires azuréens.

Cinq Labex qui viennent distinguer le territoire

Les laboratoires labellisés font figure de leaders en matière de recherche scientifique, en particulier dans le domaine de la biologie et des sciences et technologies de l’information et de la communication. Tous mènent des projets de recherche innovants que le label permettra de mettre en visibilité et qui se verront attribuer des moyens significatifs leur permettant de faire jeu égal avec leurs homologues étrangers. Les Labex viennent ainsi distinguer un territoire qui a su alimenter la présence et le développement des partenaires les plus prestigieux dans le domaine de la recherche : CNRS, INSERM, INRA, INRIA, IRD, CEA.

Projet SIGNALIFE (Réseau d’Innovation sur les Voies de Signalisation en Sciences de la Vie) : le projet, porté par l'Université de Nice Sophia Antipolis, joue le multipartenariat sur le site de Nice (équipes de recherche, CNRS, INRIA, Inserm). Sont ainsi regroupés quelques-uns des laboratoires azuréens les plus renommés : Institut de Biologie Valrose, Institut de Pharmacologie Cellulaire et Moléculaire, Centre Méditerranée de Médecine Moléculaire, Institute for research on Cancer and Aging of Nice,Institut Sophia Agrobiotech, INRIA Sophia Antipolis - Méditerranée Research Center - équipes Biocore et Morphème).

SIGNALIFE vise à explorer en détail les principes de communication au niveau des cellules vivantes, processus déterminant dans le développement des maladies comme le cancer ou les maladies neurologiques. L'objectif est de développer de nouvelles générations de médicaments pour le cancer, les désordres neurologiques et cardiaques. Budget demandé : 25M€ - Financement obtenu : 11 M€ Projet UCN@SOPHIA : le projet est porté par l'Université de Nice Sophia Antipolis, et associe plusieurs unités du CNRS, l'I3S, le LEAT, le Centre INRIA Sophia, EURECOM, Institut Telecom LTCI. Centré sur les services que l'internet de demain pourra offrir aux utilisateurs, le projet vise à développer des possibilités de recherche de contenus intelligents sur le réseau, à en améliorer l'efficacité et la sécurité, et à concevoir de nouvelles infrastructures filaires ou sans fil offrant de hautes performances tout en diminuant les coûts énergétiques.

Au-delà des bénéfices que les utilisateurs peuvent tirer demain d'un réseau plus efficace, plus sûr et plus facile d'accès, le projet UNC@SOPHIA réalisera des expérimentations dans deux domaines d'applications qui sont la "e-Santé" pour le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, et les systèmes de transport intelligents. Budget demandé : 7 M€ - Financement obtenu : 5,5 M€.

Projet ICST (Canaux ioniques d’intérêt thérapeutique pour Ion Channel Science & Therapeutics) : le projet porté par l'Université Nice Sophia Antipolis associe l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire, l'Institut de Génomique Fonctionnelle, le Grenoble Institut des Neurosciences, le Laboratoire de Physiologie Cellulaire et l'Institut de Biologie Structurale. Il s'agit d'un réseau national dédié à la compréhension des processus de propagation des ions au travers des membranes cellulaires, afin de développer des nouvelles cibles thérapeutiques et des nouvelles générations de médicaments pour des maladies comme la mucovisidose, l'épilepsie, ou certaines maladies du rein. De nouvelles voies pour soigner ces affections particulièrement invalidantes devraient ainsi être ouvertes. Budget demandé : 11,7 M€ - Financement obtenu : 8M€

Projet DISTALZ (“DISruptive Thinking for ALZheimer’s disease and related disorders”) : il est porté par le PRES Université Lille Nord de France et intègre l'IPMC (Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire) à Sophia Antipolis. L'objectif est d’explorer les processus biologiques impliqués dans la maladie d'Alzheimer, en particulier à la lumière des découvertes récentes de la génomique, et de développer de nouveaux biomarqueurs de la maladie et de nouvelles cibles thérapeutiques.

Les travaux de DISTALZ visent à accélérer la découverte de solutions innovantes, notamment sur le plan éthique et sociétal, à partir des nouvelles cibles thérapeutiques identifiées. Le projet soutient également toute initiative publique ou privée ayant pour objectif d’informer et de préparer les citoyens à la détection des symptômes précoces de la maladie, à sa prévention et à ses implications dans la société. Budget demandé : 21,5 M€ - Financement obtenu : 12M€.

Projet GANEX : porté par le Centre National de la Recherche Scientifique, il réunit de nombreux laboratoires dont à Sophia Antipolis le CRHEA qui avait notamment donné naissance à la start-up Lumilog revendue depuis à Saint-Gobain. Le projet porte sur la création d'un réseau national public-privé sur la fabrication de composants électroniques à base de Nitrure de Gallium.

Ces composants interviennent dans de nombreux dispositifs utilisés quotidiennement : éclairage à faible tension, disques optiques, communication mobile à meilleur rendement énergétique, gestion de l'énergie électrique dans les transports optimisée. Ils participent à développer une industrie à faible empreinte de carbone. Budget demandé : 14 M€ - Financement obtenu : 9,5M€.  

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