Entrée en 2006 dans le Top 500 du classement mondial de Shanghai des universités, l'Université Nice Sophia Antipolis s'y maintient depuis. Elle se trouve ainsi dans le top 500 de l'édition 2015 publiée samedi 15 août. L'université azuréenne reste positionnée dans la dernière partie du classement (le tableau 401-500). Au total, 22 établissements français figurent dans ce palmarès établi à partir des 17.000 répertoriées dans le monde. Pour la France, qui occupe la cinquième place mondiale en nombre d'universités au Top 500, une petite progression par rapport à l'année dernière avec l'arrivée de l’école d’économie de Toulouse. Portée par la récente attribution du prix Nobel d’économie à Jean Tirole, elle monte directement dans le Top 300.
Quant à Nice Sophia Antipolis, elle se retrouve dans la dernière partie du Top 500 en compagnie de Mines Paristech, de l'université d'Auvergne et de l'université de Rennes 1. Si comme les précédentes années, le classement est dominé par les universités américaines et britanniques qui squattent le Top 20 (les américaines Harvard, Stanford, MIT, Berkeley et la britannique Cambridge…), Quatre universités françaises s'invitent dans le top 100 : l'université Pierre et Marie Curie, première française du classement, à la 36e place, suivie de l'université Paris-Sud (42e), l'Ecole normale supérieure Paris (72e), et l'université de Strasbourg (89e), première université de province.
A noter aussi la position dans le Top 150 d'Aix Marseille et de Paris Diderot. La France compte également 2 établissements dans le top 200 (Grenoble 1 et Paris 5), 7 dans le Top 300 (Université Lyon 1 Claude Bernard, Ecole Normale Supérieure, Université Toulouse 3 Paul Sabatier, Toulouse school of Economics, université de Bordeaux, université de Lorraine, université de Montpellier 2), 3 dans le top 400 (Polytechnique, E.S.P.C.I. Paris Tech, université Paris Dauphine).
Secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur et la Recherche, Thierry Mandon s'est aussi réjoui de la stabilité des établissements français et de la France dans le classement et a salué l’entrée dans ce dernier de l’école d’économie de Toulouse. Quelque peu contesté par l'Europe pour ne pas prendre suffisamment en compte les sciences humaines et sociales, Shanghai établit son classement à partir de six critères, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature". P
Mais pour Thierry Mandon ces "résultats sont d'autant plus positifs que le classement est fondé sur une méthodologie peu adaptée au modèle scientifique et universitaire français, ne prenant par exemple pas encore en compte la création des COMUE". Un regroupement d'établissements dans lequel Nice-Sophia Antipolis est très engagé avec la création de l'UCA (Université Côte d'Azur).