Le passage exceptionnel de l'astéroïde 2012-DA 14 suivi par les scientifiques de GeoAzur
C'est un événement exceptionnel, ce soir, dans le ciel, parce qu'un objet céleste de la taille de l'astéroïde 2012-DA 14 (50 mètres de diamètre et une masse de 150.000 tonnes) n'a jamais frôlé la terre d'aussi près (30.000 kilomètres) avec autant de regards braqués sur lui. Un gros rocher qui ne sera pas visible à l'œil nu, mais que, sur la Côte d'Azur, les scientifiques de Géoazur vont observer avec attention.
L'astéroïde 2012-DA 14 au télescope Tarot ( Artémis)
Le passage de l'astéroïde 2012-DA 14 est exceptionnel parce qu'un objet céleste de cette taille n'a jamais frôlé la terre d'aussi près avec autant de regards braqués sur lui. Avec quelque 50 mètres de diamètre et sa masse de 150.000 tonnes environ, l'astéroïde devrait passer, ce soir, vendredi 15 février, à près de 30.000 kilomètres de la surface de la Terre. Un gros rocher qui ne sera pas visible à l'œil nu (il faudra de bonnes paires de jumelles pour le voir) mais que sur la Côte d'Azur, les scientifiques de Géoazur vont observer avec attention.
Quatre scientifiques de Géoazur (UNS-OCA-CNRS-IRD) vont ainsi suivre son déplacement grâce à deux caméras fixées sur le téléscope MéO. L'observation s'exercera dans le cadre d’une collaboration avec l’UMR Artemis (Université Paris Sud-XI-OCA-CNRS), l’IMCCE (Observatoire de Paris) et l’IRAP (Observatoire Midi Pyrénées). Ce télescope de 1,54 m de diamètre est situé au plateau de Calern (Caussols-06) sur le site de l’Observatoire de la côte d’Azur.
La période de rotation de ce type d’objet relativement petit devrait être assez rapide et son passage devrait donc apporter de précieuses informations sur son orbitographie, sa rotation précise et ses paramètres de forme, signale GeoAzur. Grace aux capacités de suivi très performantes de l’instrument MEO, les scientifiques de l’équipe Astrogéo vont pouvoir établir des courbes photométriques de l’objet (mesure de l’éclat). Les données ainsi récupérées apporteront des informations précieuses pour la communauté scientifique entière.
