Euro-Office : une initiative venue des Alpes-Maritimes (Commission européenne)
"Les meilleures idées sont souvent les plus simples," peut-on lire dans un récent Bulletin d'information sur l'innovation de la DG Entreprises de la Commission européenne, à propos d'Euro-Office, un nouveau service permettant aux start-up de la communauté de bénéficier d'un pied à terre dans les pays où elles souhaitent constituer un réseau de clients ou d'investisseurs potentiels (voir l'article "Un pied-à-terre pour les start-ups étrangères"). Un nouveau service qui a été initié dans les Alpes-Maritimes à travers le projet européen PAXIS d'aide à l'innovation et dont Cicom organisation à Sophia Antipolis est le représentant azuréen."L’idée est venue de Gérard Bonnes à Sophia et de Pertti Vuorela, de la région d’Helsinki, qui souhaitaient aider les start-ups à se faire connaître et à promouvoir leurs produits dans toute l’Europe. Il n’est pas facile de trouver les bons contacts et ils ont proposé que chaque parc scientifique du réseau Euro-Office réserve un petit local à cet usage", explique ainsi Alain André. Ces facilités ne se résument pourtant pas à l'hébergement avec téléphone, accès internet, service de photocopies ou de traduction. "Le véritable service réside dans la prise de contacts et l’accès aux bonnes personnes dans les entreprises adéquates. Sans les conseils de quelqu’un de la région qui sait comment ces entreprises sont organisées et qui peut arranger un rendez-vous, rien ne se fera jamais. Les start-ups ont besoin qu’on les aide, sans devoir mettre la main au portefeuille", ajoute ainsi Gérard Bonnes.Les coûts de ces services sont supportés par les organisations d’accueil, sur une base réciproque. Le vœu d'Alain André André, maintenant, c'est qu’à terme les 22 régions d’excellence de PAXIS participeront à l’initiative Euro-Office. Ce qui permettrait aux start-up de bénéficier de points de chute un peu partout en Europe pour assurer leur envol et devenir ensuite, quand elles auront les moyens suffisants, des locataires normaux. C'est-à-dire payant.
