Emploi : une nouvelle embellie pour les jeunes diplômés
Les jeunes diplômés de 2005 ont bénéficié cette année dun contexte économique plus favorable et ont ainsi vu leur insertion sur le marché de lemploi saméliorer. En 2006, près de 6 jeunes sur 10 (57%) sont en effet en poste moins dun an après lobtention de leur diplôme, contre 51% en 2005 et 49% en 2004. Tel est le constat que fait lAssociation Pour lEmploi des Cadres (Apec) dans sa dernière étude.
91% des diplômés du secteur "médical, paramédical et social" en poste
Une embellie qui a en particulier profité à la filière "médical, paramédical et social", avec un taux demplois de 91%, suivi du secteur "informatique, télécommunications et technologie multimédia" (77%), et du secteur du bâtiment (70%). A linverse, les diplômés des disciplines "droit et sciences politiques, physique, chimie, biologie et géologie" ont connu plus de difficultés. Leurs taux demploi sont parmi les plus faibles et sont pour la majorité toujours en recherche de leur premier poste.
Le taux demploi reste également plus élevé parmi les diplômés décoles de commerce ou dingénieurs, puisque près des 2/3 dentre eux occupe aujourdhui un emploi contre 54% des diplômés de luniversité. Par ailleurs, plus de la moitié des jeunes diplômés a obtenu le statut cadre dès son premier poste, et 44% dentre eux sont en CDI. Seuls, 4% ont été embauchés en contrat nouvelles embauches (CNE).
9 jeunes sur 10 satisfaits de leur premier emploi
Létude de lApec révèle enfin que 90% des jeunes diplômés en poste sont "satisfaits" de leur emploi actuel et 36% "très satisfaits". Une satisfaction due au statut dans lentreprise, aux perspectives dévolution et à ladéquation de lemploi avec le projet professionnel pour les hommes, tandis que les jeunes femmes sont, elles, plus souvent satisfaites de la proximité de leur lieu de travail avec leur résidence et de lintégration dans lentreprise. Les conditions demploi sont par ailleurs plus aux jeunes hommes, qui sont plus fréquemment en CDI (61% pour les hommes et 48% pour les femmes), à la position cadre (69% contre 45%) et à temps plein (93% contre 81%).
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