Téléphones mobiles : l'amiante et le tabac d'aujourd'hui ? (Agoravox.fr)
"Nous sommes aujourdhui dans la même situation quil y a cinquante ans pour lamiante et le tabac" note Thierry Bouillet, cancérologue à lhôpital Avicenne de Bobigny, l'un des vingt scientifiques de lAppel des vingt contre le portable. "Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet quil y a un faisceau darguments scientifiques inquiétants". Ces scientifiques ont décidé en effet de tirer la sonnette d'alarme. arguments à l'appui, ils jugent que les champs magnétiques émis par les téléphones portables doivent être pris en compte en matière de santé. Ils rappellent aussi que les études disponibles mettent en évidence une pénétration significative des champs électromagnétiques des téléphones portables dans le corps humain, divers effets biologiques des champs électromagnétiques même en dessous des seuils de puissance imposés par les normes de sécurité européennes, une association probable avec certaines tumeurs bénignes (neurinomes du nerf acoustique) et certains cancers du cerveau, plus marquée du côté dutilisation de lappareil.
Agoravox.fr qui publie un article documenté sur cette mise en garde donne également la liste des 10 précautions de base préconisées dont une interdiction d'utilisation (sauf urgence) par les enfants de moins de 12 ans. On trouvera d'autre part sur www.Guerir.fr, le site de David Servan-Schreiber, auteur d'Anticancer, un comparatif du niveau des ondes électromagnétiques émises par les différents modèles de portables.
L'Académie de médecine de son côté a vivement réagi face à l'Appel des Vingt, notant qu'il relevait de la démagogie. Dans 01net.com, l'institution rappelle que "la médecine n'est ni de la publicité ni du marketing" et estime qu'"inquiéter l'opinion [en l'absence de preuves formelles] tient de la démagogie mais en aucun cas d'une démarche scientifique"
A lire sur Agoravox.fr et à méditer : "Téléphone portable : la mise en garde de vingt éminents scientifiques" Lire sur 01net.com : Mobile et santé : l'Académie de médecine dénonce une « machine alarmiste »
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