La région PACA manque le train IRT (Institut de Recherche Technologique)

Posté mar 10/05/2011 - 08:04
Par admin

Grenoble (nano électronique), Lyon (infectiologie), Toulouse (aéronautique) , Nantes (matériaux composites), Valenciennes (infrastructures ferroviaires) et Metz (métallurgie) sont les six lauréats annoncés hier par Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l'Enseignement Supérieure. Saclay (ingénierie numérique) et Rennes (réseaux numériques) en rattrapage.

Nice Sophia Antipolis, comme par ailleurs Marseille, est passé à côté des IRT, les Instituts de Recherche Technologique. Aucun projet d'IRT issu de la PACA ne figure en effet parmi les 6 lauréats annoncés hier, lundi par Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur. Tout autant, la Côte d'Azur reste pour l'instant peu présente dans le train du grand emprunt dans son compartiment "Investissements d'avenir". Ainsi pour les "Labex", les laboratoires d'excellence dotés d'un milliard d'euros, l'Université Nice Sophia ne porte aucun projet et n'est impliquée que dans deux ou trois projets autour du numérique.

Le volet IRT, cette nouvelle brique du grand emprunt, avec à la clé 2 milliards d'euros dans le cadre des "Investissements d'avenir", viendra booster l'innovation plus particulièrement autour de Grenoble (nano électronique), Lyon (infectiologie), Toulouse (aéronautique) , Nantes (matériaux composites), Valenciennes (infrastructures ferroviaires) et Metz (métallurgie).

Sur 15 projets candidats, six projets  ont été immédiatement labellisés. Ce sont :

  • IRT NanoElec à Grenoble, qui concerne la nano-électronique (avec ST-microelectronics, Soitec…)
  • IRT AESE à Toulouse, sur l’aéronautique, l’espace et les systèmes embarqués (Airbus, Astrium, Safran, Latecoere…)
  • IRT LyonBiotech à Lyon avec une antenne à Paris, sur l’infectiologie (Biomérieux, Sanofi, Danone, Institut Pasteur)
  • IRT M2P à Metz, avec des sites secondaires à Belfort-Montbéliard et Troyes, sur les matériaux, la métallurgie et les procédés (Saint-Gobain, Arcelor-Mittal, PSA…)
  • IRT Railenium à Valenciennes avec un site secondaire à Villeneuve-d’Ascq, sur les infrastructures ferroviaires (RFF, Alstom, SNCF…)
  • IRT Jules Verne à Nantes, sur les matériaux composites (Airbus, STX, DCNS, Alstom, Segula…)

S'il n'est pas prévu de nouvelles labellisations, il a cependant été annoncé que les deux projets classés respectivement  7e et 8e par le jury ont été recommandés par le président du jury pour faire l’objet d’un examen spécifique. Ces deux projets devront être restructurés en tenant compte de l’avis du jury. Ils seront alors soumis à nouveau à l’approbation du jury. Il s’agit des projets :

  • SystemX à Saclay sur l’Ingénierie numérique des systèmes
  • B-COM à Rennes sur les réseaux et infrastructures numériques

En tout état de cause, le financement de l’ensemble des IRT retenus in fine s’inscrira dans l’enveloppe de 2 milliards d’euros  allouée à cette action par les investissements d’avenir, est-il précisé. Et le gouvernement de rappeler la vocation des IRT. Au travers de partenariats stratégiques publics-privés en matière de recherche, de formation et d'innovation, ils doivent permettre à la France de renforcer les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité et d'atteindre l'excellence dans des secteurs d'avenir.

Les IRT sont chargés de renforcer le transfert des connaissances vers les entreprises en raison des partenariats mis en place dès l'amont. Les étudiants pourront se former sur des plates-formes de haut niveau au plus près des besoins identifiés par les entreprises. Par leurs actions, ces Instituts ont pour objectif de contribuer au développement de nouveaux produits innovants et à l'insertion professionnelle des étudiants, tisseront des partenariats et augmenteront l'attractivité de la France pour les entreprises et les meilleurs chercheurs internationaux.

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