Michel Desjoyeaux, un marin tout terrain

Posté lun 26/09/2011 - 05:30
Par admin

Michel Desjoyeaux était ce week-end à Antibes pour disputer et remporter l’ultime étape du Vulcain Trophy, une compétition en équipage à bord de multicoques, qui vient désormais s’ajouter à son palmarès, riche déjà de deux Vendée Globe, d’une Route du Rhum et d’une Transat anglaise. L’occasion de rencontrer ce marin de légende qui, depuis ses débuts, n’hésite pas à multiplier les expériences sur l’eau.

Michel Desjoyeaux, un marin tout terrain

 

Michel Desjoyeaux, quelles sont les raisons qui vous ont incité à participer à ce Vulcain Trophy qui ne se déroule sur pas sur vos terrains de jeu favoris ?

C’est du très haut niveau avec des compétiteurs redoutables en face comme Paul Cayard ou Ernesto Bertarelli qui se sont illustrés dans la Coupe de l’America. C’est aussi de belles régates avec des bateaux qui sont bien adaptés au petit temps du Lac Léman, mais qui se sont aussi bien comportés en Méditerranée. Et puis, rentrer au port le soir, finalement on s’y fait aussi.

Cette compétition vous sert également de transition avant de relever vote prochain défi sur un nouveau Foncia ?

En attendant le nouveau MOD 70 qui nous a été livré au mois d’août, l’idée était de participer à des courses de haut en niveau en multicoques et en équipage, avec à peu près le même nombre d’équipiers que l’on aura sur les trimarans de 21 mètres que sont les MOD 70 pour lesquels nous avons un gros programme de compétition à partir de 2012.

Pour vous, la navigation sur multicoque, c’est le summum sur le plan sportif?

La grande chance que nous avons dans la voile, c’est de pouvoir passer facilement d’un support à l’autre. Mais on rêve tous de bien exploiter le vent, et c’est vrai que le multicoque est une machine à exploiter le vent beaucoup plus efficace qu’un monocoque qui trimballe une quille assez lourde sous le bateau. Un multicoque n’a pas ce handicap et cela en fait des bateaux beaucoup plus amusants et spectaculaires car ils vont plus vite, même s’ils sont plus casse-gueule.  

Vous vous confrontez ici à Antibes avec des ténors de la Coupe de l’America, c’est une épreuve qui vous tente depuis son nouveau format sur multicoques ?

J’ai toujours été étonné que cette épreuve ait passé autant de temps sur des bateaux somme toute assez lents. Le passage en multicoques est une bonne nouvelle mais, pour le moment, je suis sous les couleurs de Foncia jusqu’en 2014, ce qui, même si cela ne m’interdit pas d’aller regarder ce qui ce fait à côté, m’empêche de m’y consacrer pleinement tout de suite.

 

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