Compétitivité : la France décroche au classement mondial

Posté mer 13/11/2002 - 00:00
Par admin

La France a perdu dix places dans le dernier classement macroéconomique du World Economic Forum, l'organisateur de Davos. En trentième position, elle se trouve derrière l'Estonie, la Malaisie, la Hongrie et juste devant la Thaïlande. Seule l'Italie (39e) a encore plus régressé.

Le dernier rapport sur la compétitivité mondiale publié hier à Genève par le World Economic Forum, l'organisateur du forum annuel de Davos, a de quoi faire réfléchir. Dans le classement établi à partir du potentiel de croissance économique à moyen terme et prenant en compte les éléments macroéconomiques, la France a perdu dix places. Elle n'était déjà pas très bien placée l'an dernier (20 ème). Désormais, c'est à la trentième position qu'elle se trouve reléguée, juste devant la Thaïlande, et derrière l'Estonie (26e), la Malaisie (27e), la Slovénie (28e) et la Hongrie (29e) (voir le /a>classement 2002-2003). Un classement qui n'est pas neutre, car il souligne l'attractivité que peuvent présenter les différents pays pour un investisseur.En tête de tableau, les Etats-Unis dépassés l'an dernier par la Finlande ont repris la première place, la Finlande restant seconde. Derrière elle, nouveau venu sur le podium, Taïwan (3e). Dans les pays qui ont progressé figurent la Suède (5e), la Suisse (6e) et surtout le Japon. Il passe de la 13e à la 21e place en dépit de la crise économique interminable qu'il connaît. Si l'on considère les pays de l'Union Européenne, deux seulement sont moins bien classés que la France : la Grèce (38e) et l'Italie (39e) qui a glissé encore plus que la France puisqu'elle a perdu 13 places par rapport à l'an dernier.Dans le second classement effectué par le World Economic Forum, classement qui se place sur le terrain de la microéconomie et mesure les facteurs contribuant à la productivité présente, la France résiste mieux : elle ne perd que deux places se retrouvant 15e derrière l'Autriche (12e), la Belgique (13e) et l'Australie (14e). Dans le tableau de tête, les Etats-Unis (1e), la Finlande (2e), la Grande-Bretagne (3e), l'Allemagne (4e) et la Suisse (5e). Pour le quotidien Les Echos de ce matin, "le sévère déclassement enregistré par l'Hexagone devrait relancer le débat sur les moyens de renforcer l'attractivité du pays, cinq mois après que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a saisi le Conseil économique et social sur cette question."

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