Le Trophée 2012 de la Gestion Financière à Nicolas Bertrand (Micromania)

Posté lun 23/04/2012 - 11:11
Par admin

Nicolas Bertrand, DGA de Micromania Group (distribution de jeux vidéo) dont le siège est à Sophia Antipolis, a remporté le Trophée 2012 de la Gestion financière. Il lui a été décerné jeudi dernier à l'Eden Roc, au Cap d'Antibes, lors du gala de la section Côte d'Azur de la DFCG (association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion).

Une direction financière mise en place pour Micromania (500 M€ de CA)

Le lauréat est, depuis 2008, Directeur Général Adjoint Finances et Développement du distributeur de jeux vidéo Micromania. Détenue par un groupe américain, coté au New York Stock Exchange, cette entreprise a presque 30 ans avec un chiffre d’affaire de plus de 500 M€ et une croissance annuelle de plus de 7% sur 3 ans.

La reconnaissance de ses pairs a été accordée à Nicolas Bertrand pour la mise en place d’une direction financière, sachant répondre aux contraintes d’un actionnaire coté en bourse. Cela "tout en gardant l’ADN de l’entreprise en France et en gagnant la confiance de l’actionnaire qui continue de nous soutenir dans notre plan de développement" a expliqué le lauréat. Plus de 100 magasins ont été ouverts en France depuis le rachat de 2008.

En tant que président du jury 2012,  Eric Marée, président du directoire de Virbac, a souligné "la qualité des projets soumis pour ce trophée que j’ai eu l’honneur de récompenser ce soir".

150 dirigeants de la fonction financière interpellés sur la RSE

A l'Eden Roc, dans une salle comble, surplombant la méditerranée, les représentants de la fonction financière azuréens avaient répondu présents à l’invitation d’Edith Bianchini, présidente de la DFCG Côte d’Azur, pour la demi-journée d'échange professionnels qui précédait la remise du Trophée. Après des échanges nourris de retours d’expériences sur la place primordiale de l’humain, sur la nécessité de co-construire les objectifs financiers dans une logique de durabilité, Thierry Raes, Associé chez PriceWaterhouseCoopers, a tenu à confirmer que la crise financière n’est pas forcément un frein à la mise en place de  démarches de Responsabilité Sociétale au sein des Entreprises. "C’est aussi un levier qui permet de faire son métier différemment, de transformer les mauvaises dépenses en opportunités d’innovation vertes et sociales."

Mais comment être crédible vis-à-vis des actionnaires pour faire de la RSE ? A la question très concrète d’un Directeur financier sur le "comment faire avaler aux actionnaires de faire de la RSE, en étant crédible, dans un compte d’exploitation ?" Thierry Raes a préconisé de se concentrer sur les coûts des mouvements sociaux, des emballages, des congés maladies et autres coûts cachés. De fait, "la RSE apparait comme une anticipation de valeur dans le compte d’exploitation…. ".

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