Les défis du nouveau Président de la CCI : l’interview de Bernard Kleynhoff

Posté mar 18/01/2011 - 09:21
Par admin

Tête de liste de l’UPE 06 qui a raflé les 59 sièges lors des dernières élections à la Chambre de Commerce et de l’Industrie, Bernard Kleynhoff a été officiellement élu lundi soir Président de la CCI Nice Côte d’Azur. Quelques instants après son élection, ce PDG de deux entreprises industrielles basées à Carros, nous a fait part des priorités de sa mandature et des deux grands défis qu’il compte relever avec l’aide des membres du nouveau bureau de la CCI.

Les défis du nouveau Président de la CCI : l’interview de Bernard Kleynhoff

Tête de liste de l’UPE 06 qui a raflé les 59 sièges lors des dernières élections à la Chambre de Commerce et de l’Industrie, Bernard Kleynhoff a été officiellement élu lundi soir Président de la CCI Nice Côte d’Azur. Quelques instants après son élection, ce PDG de deux entreprises industrielles basées à Carros, nous a fait part des priorités de sa mandature.

Vous venez d’être élu Président de la CCI Nice Côte d’Azur et vous souhaitez vous attacher à relever deux grands défis ?

Deux défis qui sont d’une part la construction de la Chambre Régionale qu’il nous faut inventer, et ensuite, il nous faut réinventer la CCI Nice Côte d’Azur de demain. Aujourd’hui, la CCI Nice Côte d’Azur a fini de se transformer puisque, dans la mandature précédente, nous avons eu la sortie de l’Aéroport avec la création de la société aéroportuaire, ainsi que la fusion du CERAM avec l’ESC Lille pour donner naissance à SKEMA Business School. Nous devons donc désormais nous recentrer sur notre cœur de métier.

Pour cela, vous voulez vous appuyer sur 3 secteurs stratégiques ?

Oui, il faut d’abord s’appuyer sur le développement de nos entreprises et de nos commerces, puis chercher à améliorer l’attractivité de notre territoire, et enfin développer l’apprentissage et l’alternance pour insérer les jeunes dans l’entreprise.

Il est nécessaire pour cela de travailler sur les fondamentaux de la CCI ?

En fait, je souhaite faire du développement endogène, une de nos priorités. Il faut qu’on accompagne fortement le développement des entreprises des Alpes-Maritimes dans les Alpes-Maritimes, et mettre fin aux freins à l’emploi et à l’exode des chefs d’entreprises vers les départements voisins.

Comment favoriser concrètement se développement endogène ?

D’abord avec le croisement des savoir-faire qui est extrêmement important puisque nous avons besoin de transversalité. Le croisement des savoir-faire, c’est ce qui va dons donner de la valeur ajoutée. Il faut poursuivre le croisement entre Tourisme et Shopping, et faire travailler ensemble Tourisme et Culture, Culture et Commerce ou Commerce et Nautisme, qui ont beaucoup de choses à nous apporter sur le développement de nos entreprises et l’attractivité de notre territoire.

Dans cette mission, vous serez entouré d’un bureau désigné en fonction de critères géographiques ?

La Loi nous impose d’abord de désigner deux vice-présidents qui correspondent aux deux autres catégories que celle du Président. C’est le cas avec Jean Pierre Savarino pour les Services et Laurent Lachkar pour le Commerce, alors que moi je représente l’Industrie. Nous avons aussi deux autres vice-président pour représenter des secteurs forts de notre activité : le BTP avec Paul Di Natale et le Tourisme avec Joël Cardon, et puis des membres du bureau qui ont aussi une casquette géographique puisque nous avons besoin de la cohérence de l’ensemble de notre territoire.

Votre second défi consiste à construire la CCI Régionale, pourquoi faut-il la réinventer ?

Il s’agit en fait de l’inventer tout court, car la CRCI passée n’avait pas d’existence juridique réelle et avait plus une activité de rencontres et de tentatives de mutualisation sur certains sujets. Aujourd’hui, avec la réforme des Chambres de Commerce, la Loi nous impose de mutualiser beaucoup de choses, ce qui, pour les chefs d’entreprises que nous sommes, semble une démarche assez naturelle.

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