L'intercommunalité s'investit dans les NTIC

Posté ven 03/01/2003 - 00:00
Par admin

Deux exemples de soutien public que Sophia Antipolis regarde avec intérêt : la communauté d'agglomération de Montpellier va créer des pépinières et hôtel d'entreprises tandis que la Communauté Urbaine de Brest lance une pépinière et s'engage dans un centre de réalité virtuelle.

Pour faire face à la crise économique qui touche la high tech, l'intercommunalité n'hésite pas à s'investir dans le développement économique. Deux exemples récents sont notamment donnés en France. Le premier est celui de l'agglomération de Montpellier qui, après avoir réglé via le Conseil d'Etat, le problème posé par les recours déposés par les opposants au périmètre de la communauté, a voté récemment son premier budget. Pour cette communauté d'agglomération de 38 membres, il s'agit d'un budget de 457,2 millions d'euros qui laisse une part belle aux investissements : 189,6 millions d'euros.La plus grosse part est certes revenue aux transports : 23% des investissements pour entre autres l'extension de la première ligne du tramway et l'engagement de la réalisation de la deuxième ligne. Le développement économique vient en troisième position après la culture et les sports. Il reçoit 18 % du budget d'investissement avec comme projets phares la construction d'un deuxième village d'entreprises artisanales, d'une seconde pépinière d'entreprises et d'un hôtel d'entreprises consacré à la chimie du médicament.Second exemple : celui de la communauté urbaine de Brest qui a décidé d'enrichir son offre immobilière en direction des NTIC. Alors que toute la région est confrontée à la crise du secteur des télécoms, la CUB (Communauté Urbaine de Brest) va lancer une nouvelle pépinière d'entreprises et investir ainsi 1,2 million d'euros dans cette opération. La nouvelle structure doit être opérationnelle en mars 2003. Elle rassemblera sur 1.000 m2 des projets d'entreprises liés aux télécommunications et aux technologies de l'information. De plus, la CUB va créer sur 600 m2 un incubateur (coût 420.000 euros) qui sera mis à la disposition de l'ENST (Ecole nationale supérieure des télécommunications).Autre initiative de la CUB dans le renforcement de son secteur NTIC : un engagement dans la réalisation d'un centre de réalité virtuelle. Ce centre, construit en liaison avec l'Ecole nationale des ingénieurs de Brest (Enib), devrait s'ouvrir en octobre 2003 (coût 2,8 millions d'euros). Doit suivre ensuite la création d'un pôle de recherche avancée en communication qui va être mis en chantier pour l'ENST avec un soutien de l'Etat et des partenaires publics (coût 3 millions d'euros) pour une ouverture en 2005.Deux exemples de soutien public que Sophia Antipolis, qui a pris de plein fouet la crise du secteur télécom et subit en même temps une grave crise institutionnelle, regarde avec intérêt. Voire même avec envie...

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