Sophia : Innoskel et Bioline Agrosciences s'installent au Bioparc

Bioparc Sophia vue aérienne

Le Bioparc de Sophia Antipolis, qui a pris le relais du Centre de R&D en dermatologie de Galderma, continue de se remplir avec même, désormais, des listes d'attente pour les sociétés candidates. Deux nouvelles entreprises viennent ainsi de rejoindre ce site dédié aux activités du secteur des sciences de la vie : Innoskel, qui a pris possession de ses nouveaux locaux à compter du 1er février; Bioline Agrosciences, qui quittera son site de Valbonne pour s'installer dès avril sur la partie Biot de la technopole. (Photo DR : une vue aérienne du Bioparc qui dispose encore de droits à construire, permettant une extension si besoin).

Pour mémoire, né après la fermeture du site de Galderma fin 2018, le Bioparc de Sophia Antipolis a été acquis par l’opérateur privé Euryale Asset Management au travers de la SCPI Pierval Santé, spécialiste du domaine de la santé. Dès l’acquisition, l’opérateur avait affirmé sa volonté de développer le site en attirant des entreprises dédiées aux sciences de la vie et en contribuant à la création d’emplois dans ce secteur. Après les implantations, depuis la création du parc, de Nuvisan, Syneos Health, CRO, Palm ‘Data, Iqualit, Bioneal Lab, et E-Phy-Science, le début de cette année marque l’arrivée de deux nouveaux acteurs des sciences de la vie.

Innoskel, fondée par la chercheuse et entrepreneuse Elvire Gouze en septembre 2020 pour lutter contre les maladies rares du squelette, avait réussi une superbe levée de fonds de 20 M€ en décembre dernier auprès de Jeito Capital. Spin-off de l’institut de biologie Valrose de l’Inserm, l’entreprise propose une approche thérapeutique pour traiter les maladies rares dont la forme la plus grave est la dysplasie spondylo-épiphysaire congénitale. La biotech, qui en décembre comptait 7 personnes, a désormais les moyens de son développement avec l'objectif de concevoir des traitements pour plus de 250 formes de dysplasies squelettiques (anomalies de la croissance des os pouvant entraîner des déformations des membres et de la colonne vertébrale). Au Bioparc, elle emménage dans des locaux taillés pour un effectif de 25 personnes.

Bioline Agrosciences déménage son unité de recherche de Valbonne (les locaux sont en vente) pour s'installer au Bioparc (une dizaine de personnes). Cette unité est engagée dans la lutte biologique contre les insectes nuisibles. Elle est à l'origine notamment de la commercialisation des coccinelles utilisées pour éradiquer les pucerons. Plus globalement elle joue la "lutte intégrée" qui permet d'assurer aux producteurs agricoles le maintien de la qualité de leurs productions ainsi que les rendements sans faire appel aux pesticides et autres moyens chimiques.

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