Sophia Summit : un record de participation…en présentiel

Rencontre des chercheurs qui travaillent à la pointe de l'Intelligence artificielle, le Sophia Summit a réuni pendant 3 jours 460 participants dont plus de 300 en présentiel. Un record de participation en dépit d'une situation sanitaire encore tendue. Parmi les temps forts, les sessions dédiées à la santé, à la biologie, aux territoires intelligents, au développement durable et au management.

Les meilleurs spécialistes de l'Intelligence Artificielle dans le monde, un programme de haut niveau et un résultat avec une belle affluence pour le SophI.A Summit qui a démarré en présentiel et en digital mercredi et s'achève ce soir. Pour sa 4ème édition, il a même battu un record de participation avec 460 participants dont, ce qui est notable, plus de 300 en présentiel. Plus qu'en 2019 qui reste l'année de référence, le sommet 2020 s'étant déroulé à distance. (Photo WTM : les organisateurs dont le président de la CASA Jean Leonetti, à l'entrée de l'Hôtel & Resort Mouratoglou à Sophia où le sommet se tenait en "présentiel".)

Le tournant vers une ambition internationale de SophI.A Summit

Le Sophia-Summit, estime Charles Bouveyron, directeur du 3IA Côte d'Azur, est une conférence aussi importante pour Sophia Antipolis qui se positionne résolument sur l'Intelligence Artificielle, que pour l’Institut. Ce sommet "représente un lieu idéal de partage des résultats de la recherche menée au 3IA Côte d’Azur, tout en permettant de prendre le pouls de l’écosystème en termes de besoins R&D. De plus, il s'agit une conférence très originale dans le paysage des conférences d’IA au sens où elle permet réellement des interactions larges entre chercheurs de R&D des entreprises et chercheurs du monde académique. Cette 4ème édition est importante également car elle marque le tournant vers une ambition internationale du Sophia-Summit et, plus généralement, de tout notre écosystème IA azuréen".

Pendant 3 jours, les chercheurs travaillant à la pointe de l'IA, ont eu l’opportunité de consolider leurs connaissances techniques et de rencontrer des experts reconnus. L'effort a porté tout particulièrement sur la manière de créer une IA durable, c’est-à-dire maîtrisable économiquement (au service de tous dans la durée), socialement (démocratisation de l’accès aux technologies, protection de la vie privée) et écologiquement (limiter l’impact de la pollution numérique). Dans cette ligne, les sessions dédiées à la santé, la biologie, aux territoires intelligents, au développement durable et au management auront compté parmi les temps forts.

Deux bonnes nouvelles pour le 3IA Côte d'Azur

Quelques exemples. Une session sur la biologie aura apporté le témoignage de chercheurs en biologie qui ont assuré que l'IA avait changé entièrement leur quotidien et leur avait permis de trouver rapidement des solutions qui auparavant leur aurait demandé trop de temps pour les explorer. Une session sur "l'apprentissage fédéré" a montré qu'il était possible de faire du "machine learning" en préservant la sécurité des données. Cela en évitant la remontée des données "sensibles" et personnelles dans les serveurs. Des techniques qui permettent de préserver la confidentialité des informations, confidentialité réclamée entre autres dans le domaine médical.

Le Sophia-Summit a donné aussi l'occasion d'annoncer deux bonnes nouvelles pour le 3IA Côte d’Azur : le recrutement en 2021 de 7 nouvelles chaires 3IA et 1 chaire "affiliate", preuve de la qualité du vivier local en recherche, et l’entrée de SKEMA Business School au consortium 3IA Côte d’Azur.

A l'année prochaine maintenant pour une 5ème édition et en février pour un autre rendez-vous plus porté sur les usages de l'IA que sur la technologie pure : le World AI Cannes Festival, du 10 au 12 février. Un festival cannois qui permettra d'ancrer un peu plus la Côte d'Azur dans cette nouvelle ère de l'Intelligence Artificielle.

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